Un arrêté préfectoral qui établit une différence de traitement en matière de fermeture hebdomadaire des commerces selon le caractère principal de leur activité, alors qu'aucun élément n'est de nature à justifier cette différence au regard de l'objectif de préservation des conditions du libre jeu de la concurrence entre établissements exerçant une même profession, est illégal.
Un préfet a prescrit en 1996 la fermeture, un jour par semaine, de tous les établissements ou annexes d'établissements implantés dans le département dont la vente au détail de pain et viennoiseries constitue l'activité unique ou l'une des deux activités principales mais pas des commerces exerçant la même activité à titre accessoire. La Fédération des entreprises de boulangeries et pâtisseries françaises et autres ont saisi la justice administrative d'une (...)
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