Si le salarié exerce légitimement son droit de retrait, peu importe qu’il ait obtenu l’accord de son employeur pour quitter son poste de travail.
En l’espèce, un salarié envoyé à l’étranger avait demandé à son employeur de le rapatrier en raison de ses craintes d'être agressé. Après l’avoir rapatrié, son employeur a finalement jugé les craintes du salarié infondées et a ainsi considéré comme fautif le refus du salarié d’exécuter une mission à l’étranger. Il a alors été licencié pour faute grave.Considérant qu'aucune sanction ne peut être retenue contre un salarié qui (...)
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