Selon la CEDH, le droit russe ne reconnaît pas la violence conjugale. Les autorités sont réticentes à reconnaître la gravité du problème de la violence domestique en Russie et ses effets discriminatoires sur les femmes.
La requérante s'est plaint que les autorités russes ont manqué à la protéger d’actes répétés de violence conjugale (agressions, enlèvement, traque, menaces). Elle estimait que le régime juridique en vigueur en Russie ne permettait pas d’apporter une réponse adéquate à ce type de violences et qu’il était discriminatoire envers les femmes. Dans un arrêt du 9 juillet 2019, la Cour européenne des droits de l'Homme juge que la Russie a manqué à mettre (...)
Cet article est réservé aux abonnés