Les femmes enceintes, accouchées ou allaitantes qui effectuent un travail posté se déroulant partiellement en horaire nocturne doivent être considérées comme exerçant un travail de nuit et bénéficient ainsi d’une protection spécifique.
Mme X. est gardienne de sécurité pour la société A. En novembre 2014, elle a accouché d’un garçon qui a bénéficié d’un allaitement maternel. Depuis mars 2015, elle exerce ses fonctions selon des journées de travail de 8 heures, dont une partie se déroule en horaire de nuit. Elle a alors souhaité obtenir la suspension de son contrat de travail ainsi que l’octroi de la prestation économique pour risque pendant l’allaitement prévue par la législation (...)
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