La demande de remise en état des lieux relève de la seule compétence de la juridiction administrative car l’abattage, même sans titre, d’une haie implantée sur le terrain d’une personne privée ne procède pas d’un acte manifestement insusceptible de se rattacher à un pouvoir appartenant à l’administration et n’a pas pour effet l’extinction d’un droit de propriété.
Une commune a procédé à l’abattage des arbres implantés en limite de propriété sur la parcelle bâtie de M. et Mme S, les propriétaires. Ces derniers ont alors assigné la commune, sur le fondement de la voie de fait, en réalisation forcée de travaux de remise en état et en paiement de dommages-intérêts. Dans un arrêt du 15 décembre 2016, la cour d’appel de Montpellier a fait droit à la demande des propriétaires. La commune a, en effet, été (...)
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