La sanction pénale d'un activiste ayant exposé des sculptures d'organes résultant en une forme d’expression artistique est manifestement disproportionnée.
En 2013, M. M. a organisé une manifestation dans laquelle il exposa une sculpture en bois de deux mètres de hauteur représentant un phallus et une autre grande sculpture figurant un sexe féminin, sur lesquelles avaient été fixées des photographies d’un homme politique et de procureurs de haut rang. En 2015, M. M. fut reconnu coupable d’atteinte à l’ordre public et condamné à une peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis. Les juridictions internes (...)
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