Pour la première fois, les laboratoires Servier sont reconnus responsable du fait de la défectuosité du Mediator pendant la période d'administration du médicament.
Deux personnes se sont vues prescrire du Mediator pour soigner des troubles du diabète entre 2003 et 2006. Plusieurs années après, elles ont développé une valvulopathie, une maladie qui touche les valves cardiaques. Elles ont assigné les Laboratoires Servier en responsabilité pour faute et en indemnisation du préjudice subi. Sur le fondement de l’article 1386-1 du code civil, ces victimes demandent de juger que le médiator est un produit défectueux engageant (...)
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