Pas de harcèlement sexuel mais un jeu de séduction réciproque

Pas de harcèlement sexuel mais un jeu de séduction réciproque

La salariée se plaignant de harcèlement sexuel ayant répondu aux SMS pornographiques de son collègue, sans que l'on sache lequel d'entre eux avait pris l'initiative d'adresser le premier message, et adopté à son égard une attitude très familière de séduction, la qualification de harcèlement sexuel n'est pas retenue, en l'absence de toute pression grave ou de toute situation intimidante.

Un salarié a été licencié pour faute grave pour des faits de harcèlement sexuel. La cour d'appel de Versailles a dit que le licenciement ne reposait pas sur une faute grave.Pour ce faire, les juges du fond ont constaté que la salariée se plaignant de harcèlement sexuel :- avait répondu aux SMS du salarié, sans que l'on sache lequel d'entre eux avait pris l'initiative d'adresser le premier message ni qu'il soit démontré que ce dernier avait été invité à (...)
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