Faute dolosive du professionnel : il est nécessaire de bien caractériser l'intention de tromper

Faute dolosive du professionnel : il est nécessaire de bien caractériser l'intention de tromper

Lorsque le plancher d’un immeuble souffre d’un défaut majeur, la faute du bureau d’étude responsable de la construction peut être qualifiée de dolosive uniquement s’il est démontré que celui-ci a violé ses obligations contractuelles par dissimulation ou par fraude.

Une chambre de commerce et d’industrie a fait construire un groupe d’immeubles. Le syndicat des copropriétaires a autorisé la société A. à effectuer des travaux dans un local commercial lui appartenant situé au rez-de-chaussée d’un des bâtiments. Suite aux travaux qui ont nécessité la suppression de toutes les cloisons intérieures du local réaménagé, des fissures sont apparues. Le syndicat a alors assigné la chambre de commerce et d’industrie ainsi (...)
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